JOUR DU BANDONEON en Argentine et ailleurs …

         Le début du mois de juillet est chargé en commémorations nationales en Argentine et cette année elles seront presque confidentielles du fait de la pandémie qui prive les gens de ce qui leur donne l’occasion d’affirmer leur identité mais aussi leur fraternité.

   Le 9 juillet, l’Argentine a fêté son indépendance proclamée en 1816 à Tucuman et les cérémonies, comme celles à venir du 14 juillet chez nous, ont été réduites à des manifestations symboliques, ramenées au minimum. Comme toute l’Amérique Latine, l’Argentine est en effet touchée durement par l’épidémie de corona-virus et de plus par des difficultés économiques importantes que les dissensions politiques habituelles n’aident pas à résoudre. 

   Bien sûr, comme chez nous, les manifestations culturelles sont en berne et « El Dia del bandoneon » risquerait de passer inaperçu, si ce n’était l’occasion de fêter le grand bandonéoniste Anibal Troilo, né le 11 juillet 1914. La vénération est telle, en Argentine que  » Pichuco », ne peut être oublié, mais on peut se demander quels dommages va subir le tango dans un contexte de confinement qui voit les milongas fermées et les festivals annulés. Celui de Bahia Blanca, traditionnellement consacré à cette figure emblématique depuis 2012, sera présenté cette année de manière virtuelle, sur You Tube ! 

          

Jacqueline Sigaut, une chanteuse connue et très active dans la capitale va participer à cet hommage qu’elle détaille dans le message ci-dessous :                                                                            » Yo voy a estar participando el Domingo 12, acá les comparto toda la informacion del homenaje!!!!!

Del 10 al 12 de Julio se llevará a cabo la octava edición de “Pichuco x Siempre”, homenaje que año a año evoca al Bandoneón mayor de Buenos Aires, Aníbal Troilo, en la ciudad de Bahía Blanca, bajo producción de José Valle para el ciclo Bahía Blanca No olvida.

Como toda la actividad artística desde iniciado el aislamiento social, las tres noches de espectáculo se llevarán a cabo de manera virtual y totalmente gratuita, a través del canal de Youtube del Ciclo Bahía Blanca No Olvida, desde las 21 hs bajo la modalidad de estreno, pudiéndose disfrutar en cualquier momento desde entonces.

La programación contempla una delicada selección de cantantes, músicos e investigadores, especialmente relacionados con Troilo.

La primera noche, el 10 de julio participarán: Francisco Torné, sobrino nieto de Zita Troilo, académico titular de la Academia Nacional del TANGO y difusor de la vida y obra de Pichuco, el recitador Eduardo Mazzarini, los bandoneonistas Laura Cadabón, Eva Wolf, el guitarrista Demian Alimenti Bel y los cantantes Aldo Bloise, Pablo Gibelli, Quique Ponce, Omar Olea y Sandra Cabal.

El sábado 11 disertarán el periodista Ricardo Salton y José Valle, Dir. del Ciclo Bahía Blanca No olvida, actuarán los bandoneonistas Gabriel Merlino y Lisette Grosso Schmid junto al grupo Contramano Tango Cuatro y los cantantes Carlos Morel, Vanina Tagini, Gaby “La voz sensual del tango”, Leandro Ponte y María José Mentana.

Finalmente, el domingo 12 de julio, siempre desde las 21 hs, se presentarán el bandoneonista Norberto Vogel y Pablo Bernaba, los cantantes Rosana Soler, Gerónimo Blint, Jacqueline Sigaut, Nora Roca junto a Víctor Volpe y contaremos con la participación especial del periodista y conductor Marcelo Guaita y el genial pianista que integró la orquesta del maestro Aníbal Troilo, José Colángelo.

             Jacqueline Sigaut. »

On reconnaîtra dans la liste des participants quelques noms connus, dont celui de Vanina Tagini. 

Dans mes articles précédents, j’ai souvent fait allusion à la figure emblématique de Troilo, à son instrument, le bandonéon ( voir notamment celui du 13/07/2016) et à sa collaboration avec les plus grandes figures du tango de l’époque. Pour en savoir plus sur le Maître, je renvoie les lecteurs à l’article détaillé qui figure dans le « Dictionnaire passionné du Tango » ( Seuil ), et j’en retiens cette phrase de Pichuco  » « Quand je me mets au bandonéon, je suis seul, ou je suis avec tout le monde, ce qui revient au même » . Il voulait dire par là qu’il pensait toujours aux danseurs et au public. Pour s’en persuader, il faut réécouter le tango « Pa que bailen los muchachos » (voir l’article du 10/12/2016 ).

         

           Ci dessus, Anibal Troilo avec Goyeneche, un de ses chanteurs préférés.

 

 

par chabannonmaurice

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