Ce vers extrait du tango « Florida » ( musique de Remundo Petillo, letra de Antonio Petillo ), composition qui loue les plaisirs de la célèbre avenue commerçante du centre de Buenos Aires, pourrait servir de bannière à l’ouvrage que je vais publier d’ici à fin juillet. J’espère pouvoir alors le présenter dans diverses occasions et notamment au Festival de Tarbes où une dédicace est prévue dans une librairie de la ville. Fruit de plusieurs années d’écriture contrariée par la pandémie, il me tient à coeur, parce qu’il rend hommage aux femmes qui illuminent le tango et pas seulement dans la danse.
A partir de mes diverses rencontres et de mon ressenti dans l’allégresse de ces moments, j’ai cherché à mettre en lumière des danseuses, musiciennes, DJs, chanteuses ; mais aussi, souvent beaucoup plus dans l’ombre, des animatrices de milongas, des modistes, des antiquaires, des muses, des esseulées, des curieuses. Bref, tout un monde de féminité qui donne au tango une grâce et un dynamisme qui gomment l’image machiste qu’on lui attribue à tort.
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Pour renforcer cette intention de donner le beau rôle au beau sexe, j’ai établi une collaboration avec Liliana Rago, artiste peintre d’origine argentine, connue de beaucoup, non seulement comme danseuse, mais comme artiste polyvalente inventive, organisatrice d’expositions mais aussi de festivals de tango. Je reviendrai sur son travail mais je voudrais souligner notre plaisir de nous retrouver pour choisir les oeuvres adéquates et Liliana a pris soin de crééer aussi pour la circonstance. L’oeuvre ci – dessus ( tous droits protégés ) « El Amanecer » ne met-elle pas la femme au premier plan ? Je reviendrai aussi vers mes lecteurs, pour d’autres détails sur mon ouvrage, dès la parution de celui-ci.
Un clin d’oeil pour terminer avec une image qui montre Gardel entouré d’une belle brochette de belles filles, toutes pimpantes et souriantes : le tango c’est aussi une certaine joie de vivre.