BUENOS AIRES VEUT PASSER AU VERT …

Tous ceux qui connaissent et aiment la ville « qui ne dort jamais », en ont ressenti et détesté la pollution, notamment avec un trafic automobile aussi intense que désordonné, entre les bus fumants et bruyants et les taxis qui se faufilent partout. Sans parler du traitement des déchets domestiques visibles sur les trottoirs, fruits d’une indiscipline toute latine qu’on peut vérifier avec les photos ci-dessous. Elles témoignent aussi de la misère de certains quartiers et de sa population.

 

       

 

Certes, sur ce dernier point, des efforts ont été faits avec un ramassage plus rationnel, y compris pour les cartoneros qui se sont organisés avec l’appui de la ville.  Par ailleurs, des pistes cyclables ont peu à peu été créées, même s’il peut être dangereux pour les pratiquants de cohabiter avec les autres véhicules, et pour les piétons d’être attentifs aux vélos. Enfin la ville dispose surtout d’un atout non négligeable avec ses parcs et plantations urbaines, dont beaucoup ont été initiées par le paysagiste français, Charles Thays.

Les bonnes intentions et les possibilités sont donc là et je reprends ci après un article récent de COURRIER INTERNATIONAL, qui fait état des projets de la ville, en reprenant une publication de La Nacion, journal prompt à s’enthousiasmer des propositions de son bord . Reste à voir si  elles aboutiront…

Changement climatiqueBuenos Aires enclenche sa mutation écolo

La municipalité de Buenos Aires lance un ambitieux programme pour atteindre, d’ici à 2050, l’objectif d’une neutralité de ses émissions de CO2. Une ambition qui, pour se concrétiser, passera aussi par un changement des comportements des citadins, explique La Nación.

La pandémie n’arrêtera pas les plans de la Ville de Buenos Aires : d’ici à 2050, rapporte La Nación, Buenos Aires “devra avoir annulé les effets négatifs du changement climatique, en conformité avec les principes de l’Accord de Paris signés par l’Argentine en 2016.”

Le chargé de l’Environnement de la capitale argentine, Eduardo Macchiavelli, prévoit donc, en lien avec l’État, un vaste programme qui ambitionne de rendre la capitale “neutre en émissions carbone, résiliente et inclusive” d’ici 2050, en réduisant même les émissions de CO2 de 10% dès la fin de cette année 2020.

La pandémie a clairement montré l’impact de l’action de l’homme sur la nature, estime le haut fonctionnaire, cité par le quotidien de Buenos Aires. “Cette situation nous concerne tous et nous oblige à modifier nos habitudes de consommation.” 

Mais indépendamment de la pandémie, Buenos Aires est tout autant sujette que nombre de capitales du monde à la fréquence accrue de canicules, de sécheresses et d’inondations, effets du changement climatique.

Des fronts multiples pour agir

Pour atteindre ce cap de 2050, les stratégies de la capitale porteña (de Buenos Aires) sont aussi classiques qu’impérieuses : des transports collectifs plus nombreux et sobres en consommation d’énergie, une amplification du réseau de pistes cyclables – qui couvrent aujourd’hui 250 km dans la ville -la réduction du nombre de véhicules particuliers polluants, une politique assidue de recyclage, des espaces verts plus prégnants, le recours massif à des énergies propres comme les panneaux solaires. Ou comme les LED qui équipent depuis 2019 l’éclairage public et “ont fait de Buenos Aires la première ville de la région avec 100% d’éclairage public recourant à ce moyen, ce qui a évité l’émission de 44 000 tonnes de CO2 en un an” indique La Nación.

Sensibiliser l’opinion

Cette politique volontariste de la Ville aura aussi un volet incitatif auprès des citadins, poursuit le journal. A l’heure actuelle, “30% du total des émissions de gaz à effet de serre émane des foyers.” Des actions seront donc menées pour former les habitants à économiser et réduire leur consommation d’énergie et pour les détourner de l’usage de la voiture.

Un récent sondage a montré que les Argentins ont bien conscience des menaces du changement climatique et que 70% “s’en inquiètent”, relate un autre article de La Nación“Mais force est de constater que nous ne réagissons pas collectivement de manière proportionnée au danger.”

Cet article a été publié dans sa version originale le 07/08/2020.
Source
La Nación
BUENOS AIRES

Fondé en 1870 par l’ex-président Bartolomé Mitre (1862-1868), ce quotidien national plutôt conservateur est l’un des journaux les plus lus du pays. Depuis l’arrivée au pouvoir des Kirchner, en 2003, il a trouvé sa place parmi les titres d’opposition. Sa distance face à la guerre qui oppose le gouvernement au groupe multimédia Clarín lui a fait gagner des lecteurs.

Attaché à son format d’origine, il garde un côté un peu désuet. Il a été récompensé à plusieurs reprises : en 1942 et en 1963 par l’université Columbia, en 1951 par l’UNESCO. Sa rubrique internationale, qui occupe les premières pages, contribue à sa réputation.

La Nación fut le premier journal argentin à s’implanter sur le web, en 1995. Efficace, facile à utiliser et agréable à consulter, le site est d’abord un portail d’information et de services. Il donne accès à l’édition papier, aux suppléments et aux autres titres du groupe.

ATTENTION ! A PARTIR DU 1ER SEPTEMBRE? JE RESERVE UNE SURPRISE A TOUS LES FIDELES LECTEURS DE MES ROMANS ET AUX ABONNES DE CE BLOG… 

par chabannonmaurice

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